COMMENT PLACER SON ARGENT : SFP VOUS EXPLIQUE TOUT!

COMMENT PLACER SON ARGENT ? TOUT SAVOIR AVANT D’INVESTIR

Il n’existe évidemment pas de réponse unique à la fameuse question « comment placer son argent ? ».

Chaque stratégie est à définir de façon personnalisée.

Celle-ci dépendra de votre profil ainsi que de la priorité que vous souhaitez mettre dans vos projets.

 

Toutefois, une règle reste primordiale : rechercher dans vos lignes d’investissements une diversification suffisante.

 

Un patrimoine équilibré est avant tout un patrimoine diversifié ! La diversification débute par une répartition entre actifs immobiliers et mobiliers.

En effet, concentrer l’essentiel de son patrimoine sur de l’immobilier au détriment de ses liquidités peut s’avérer être à risque.

 

Cette approche est généralement assez naturellement respectée par les foyers français.

En effet, sur les 94 % de ménages vivant en France et détenant un patrimoine privé, les deux tiers possèdent à la fois des actifs financiers et des biens immobiliers. Alors que près d’un tiers ne détient que des actifs financiers, ils ne sont que 4 % à avoir un patrimoine exclusivement immobilier.

 

Alors, « comment placer son argent ? »…

SFP vous guide à travers cet article en vous exposant les bonnes pratiques à respecter pour bien placer son épargne.

COMMENT PLACER SON ARGENT ? EN DÉTERMINANT SES OBJECTIFS !

La mise en place d’un placement financier doit toujours répondre à un objectif clairement défini par l’investisseur.

Ainsi, la durée consacrée à l’investissement et l’immobilisation des liquidités peut être envisagée avec plus de précision. D’autant plus que la durée de détention peut permettre de bénéficier d’un traitement fiscal plus favorable comme c’est le cas pour le PEA ou l’assurance vie.

Les placements peuvent servir à :

  • Capitaliser afin de vous constituer un capital à terme : disposer d’un apport pour réaliser un achat immobilier, transmettre par anticipation à vos enfants, financer les études d’un jeune étudiant, installer son enfant devenu adulte, préparer sa succession…
  • Optimiser et rentabiliser les liquidités : les sommes issues de la vente d’un actif immobilier, perçues suite à un héritage,…
    Délivrer immédiatement des revenus complémentaires, permettant de compléter vos revenus d’activités.
  • Vous procurer des revenus différés dans le temps, dans le but de compléter votre pension retraite, à couvrir une dépendance ou encore un éventuel problème de santé.

Pour résumer :

Un investisseur doit définir dans un premier temps ses objectifs d’investissements. Ainsi une échéance pourra être déterminée.

Ces éléments permettront de définir une catégorie de placement ainsi qu’une allocation financière adéquate.

COMMENT PLACER SON ARGENT ? EN ADAPTANT SES OBJECTIFS DANS LE TEMPS

L’âge est une variable importante pour déterminer l’allocation de son patrimoine.

En effet, à chaque étape de vie correspond des placements à privilégier ainsi que des décisions d’investissement à prendre.

Une stratégie patrimoniale efficace doit donc envisager plusieurs stratégies d’investissements successives au cours de la vie de l’épargnant.

LES TROIS GRANDES ÉTAPES DE LA VIE D’UN INVESTISSEUR

LE DÉBUT DE CARRIÈRE

Pour commencer, au début de sa vie professionnelle, le particulier préfère généralement s’endetter pour acheter sa résidence principale.

Compte tenu des prix de l’immobilier, se constituer un apport peut prendre plusieurs années. L’objectif est de présenter un dossier de financement immobilier dans des conditions optimales.

L’ouverture d’un produit (comme le PEL par exemple) pour placer ses premières économies peut donc constituer une première étape.

Il est également important de se constituer en parallèle une épargne de précaution. Cette « poche » liquide et sécurisée se fera généralement auprès de sa banque (avec un « type de placement sur » comme le livret A, le LDDS, un compte sur livret). Cette réserve servira à pallier aux aléas de la vie.

LE MILIEU DE CARRIÈRE

En milieu de carrière les revenus perçus sont généralement plus élevés.

C’est aussi la période où les charges sont les plus lourdes (emprunt immobilier, crédit auto, éducation des enfants, envie d’entreprendre,…). Pourtant il est judicieux d’anticiper malgré tout le futur en pensant au financement futur des études des enfants et bien sûr à sa retraite !

Pour cela, une diversification de ses placements dans des valeurs mobilières comme des OPCVM (Sicav ou FCP gérés par une société de gestion) peut être pertinent. Les OPCVM permettent d’être investi en bourse sans contrainte de gestion, de sélection de titres ou d’arbitrages.

Les plus petits budgets pourront également investir mensuellement. Ces supports peuvent être placés dans un PEA ou un contrat d’assurance-vie multi-supports afin de dynamiser le rendement potentiel.

L’épargne salariale si vous pouvez en bénéficier peut être intéressant, surtout si vous profitez d’un abondement de la part de votre employeur.

Enfin, les produits comme le PER présentant un avantage fiscal au regard de l’ impôt sur le revenu est aussi plébiscité, afin de cumuler épargne et défiscalisation.

LA FIN DE CARRIÈRE

Enfin, anticipant la fin de son parcours professionnel, l’investisseur opte fréquemment pour des investissements moins dynamiques et permettant des retraits plus facilement en cas de nécessité, voir des solutions de rendements lui apportant des revenus réguliers à long terme. En effet, éviter la perte de revenus à la retraite devient la priorité.

De ce fait, il opte souvent pour des investissements immobiliers gérés directement et ou indirectement comme le LMNP ou les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) . Effectivement, ces solutions permettent de bénéficier de revenus locatifs afin de compléter sa retraite. Le private equity est également plébiscité.

D’autre part, le patrimoine a tendance à ce moment de vie à devenir plus liquide (investi sur des contrats d’assurances-vie ou de capitalisation) afin de s’exonérer des contraintes de gestion de l’immobilier et de gagner en souplesse en cas de besoins.

Enfin, si un financement à crédit est nécessaire, il est judicieux de faire coïncider la durée du prêt avec le nombre d’années restantes de vie active.

COMMENT PLACER SON ARGENT ? EN DÉFINISSANT DES DURÉES D’INVESTISSEMENT

On distingue généralement dans une stratégie plusieurs durées d’investissements possibles. Elles sont définies en fonction de l’objectif souhaité par l’investisseur.

Si l’investisseur a un ou des projets à court terme (moins de 3 à 5 ans), il va falloir privilégier des livrets ou encore des supports obligataires ou monétaires. Ce choix qui a pour effet de limiter l’exposition aux aléas de marché va produire peu d’intérêts pour l’investisseur.

Mais cette stratégie lui permet de rémunérer sur une courte période ses économies, tout en étant capable de faire face à un besoin de trésorerie à court terme ou à un imprévu.

Si l’investisseur a un ou des projets sur le moyen terme, la durée d’investissement recommandée est de minimum 5 ans. Ceci est une durée adaptée à un investisseur prêt à accepter un niveau de risque intermédiaire. Ceci afin de profiter d’opportunités à moyen terme.

Une stratégie adaptée à un patrimoine réparti entre des produits obligataires et des fonds immobiliers, ainsi que des actions pour la recherche de gain.

Si l’investisseur a un ou des projets à long terme, la durée d’investissement recommandée est supérieure à 8 ans. Ainsi il opte pour une stratégie adaptée qui rapporte potentiellement d’avantage sur le long terme.

Notamment avec un investissement privilégiant les actions. Elle convient bien notamment à un profil dynamique ou offensif. Cependant, l’investisseur devra accepter sur la durée de son placement plus de volatilité potentielle.

Dans tous les cas, l’horizon de placement doit être déterminé en fonction de l’âge de l’investisseur et de ses objectifs patrimoniaux : préparer une retraite, assurer l’avenir d’un enfant… De plus, son profil d’investisseur doit être étudié.

COMMENT PLACER SON ARGENT ? EN DÉTERMINANT VOTRE PROFIL D’INVESTISSEUR

Pour mettre en place une stratégie d’investissement adaptée à son profil, il est important de le définir avec précision en amont.

Chaque investisseur est différent, n’a pas la même culture patrimoniale ni la même expérience en matière d’investissement. En effet tout le monde ne parcourt pas l’actualité financière au travers de magazines ou blogs spécialisés !

Chacun a aussi sa propre sensibilité au risque. Par exemple un investisseur peut être à l’aise avec l’idée de réaliser du trading sur le Bitcoin, alors qu’un autre ne supporte pas l’idée subir une crise immobilière ou financière (suite au Covid par exemple). Connaître ses limites en terme de risque attendu sur un investissement est un élément essentiel.

L’objectif est donc de collecter toutes les informations nécessaires pour évaluer le risque que vous êtes prêt à accepter. En finance, le risque induit souvent de la volatilité. Sans volatilité, il est difficile de générer des rendements sur la durée. Les produits les plus rentables sont le plus souvent ceux qui offrent le moins de sécurité.

LES DIFFÉRENTS PROFILS D’INVESTISSEUR

Cette mesure du risque permet de déterminer les produits ainsi que l’allocation financière adaptée à votre situation.

Les professionnels distinguent généralement 3 types d’investisseurs:

  • Prudent : il souhaite prendre le moins de risques possible dans ses investissements. La sécurité des placements et la préservation de son capital sont des éléments indispensables. Il opte pour des produits pérennes dans la durée, même s’ils offrent un rendement faible.
  • Equilibré : il assume une part de risque mais maîtrisée. Il souhaite profiter du dynamisme et du potentiel des marchés financiers sans trop menacer son capital. Il est prêt à accepter des moins-values, à condition qu’elles soient limitées et à court terme.
  • Dynamique : il est prêt à prendre des risques plus élevés et à s’exposer d’avantage aux marchés action pour potentiellement profiter de leur rentabilité à long terme quitte à subir des fluctuations plus significatives sur la durée de son investissement.

COMMENT DÉTERMINER SON PROFIL D’INVESTISSEUR ?

La plupart des établissements financiers proposent des questionnaires. Ceux-ci permettent de collecter toutes les informations nécessaires pour déterminer votre profil d’investisseur, vos besoins et vos objectifs. Ces outils aident votre conseiller en gestion de patrimoine à vous proposer les solutions qui vous correspondent.

Le profil de risque permet de mesurer la sensibilité au risque de l’investisseur et de s’enquérir de ses connaissances et expériences en matière financière. Avant de déterminer le profil de risque, l’investisseur est soumis à une série de questions.

Ce questionnaire aborde son âge, son statut matrimonial, la composition de son patrimoine, sa fiscalité, son niveau d’expertise en matière financière. Mais également sa réaction face à une perte boursière, son horizon de détention et le rendement attendu,…

COMMENT PLACER SON ARGENT ? EN DIVERSIFIANT SON PATRIMOINE

Tout le monde connaît le proverbe « il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier ».

En matière de placement, l’appliquer permet de se prémunir contre une baisse importante d’un de ses actifs. Les bonnes performances des uns compensant les moins bonnes des autres.

Pour réussir cette diversification, il faut tenir compte de tous les éléments : horizon de placement (court, moyen ou long terme), degré d’aversion au risque, objectifs financiers et familiaux, environnement économique et fiscal, proportion de l’épargne investie dans le patrimoine global.

En fonction de ces différents éléments, l’investisseur doit arbitrer entre plusieurs classes d’actifs présentant une faible, voir aucune corrélation entre elles. Evidemment, plus le niveau du capital à investir est important, plus les possibilités de panacher les placements sont grandes.

COMMENT DIVERSIFIER SON PATRIMOINE ?

La diversification passe en premier lieu par la constitution d’une épargne de précaution de court terme, sécurisée et disponible à tout moment.

Cela permet de pallier aux besoins récurrents ou ponctuels de sortie d’argent. C’est ce que proposent les livrets d’épargne réglementés et non fiscalisés (Livret A, LDDS, ou encore les livrets bancaires).

Si l’objectif est aussi de faire fructifier son patrimoine, il est par conséquent utile d’investir une partie de son patrimoine sur des produits plus rémunérateurs offrant d’avantage de rendement potentiel.

Pour cela il faut généralement accepter de placer son capital sur un horizon plus long. Ceci afin de bénéficier de l’effet temps et capter le potentiel de hausse des marchés.

Différentes solutions existent comme les valeurs mobilières (actions, obligations, Sicav, FCP) dans lesquelles il est possible d’investir via un compte titres ou un PEA.

Egalement, il faut aussi prendre en compte les contrats d’assurances-vie multi-supports. En effet, ceux-ci permettent de mixer différents fonds comme le fond en euros, les unités de compte, les SCI ou encore les produits structurés afin dynamiser le rendement de son capital.

Plus l’échéance est lointaine, plus l’exposition à des marchés volatils peut être importante.

A l’inverse, plus on se rapproche de l’échéance de son objectif de placement, plus le portefeuille doit être désensibilisé à la volatilité et sécurisé et revenir sur des fonds prudents.

L’objectif de cette démarche est de ne pas voir fondre son capital si les marchés venaient à baisser avant la réalisation de son objectif. Et à contrario de ne pas laisser dormir un capital sur un support peu rentable des années alors que l’objectif à est à long terme.

PLACEMENT FINANCIER OU IMMOBILIER ?

Un patrimoine équilibré est composé d’actifs financiers (produits bancaires, actions, obligations, assurances-vie,…) et d’actifs non financiers représentés en grande majorité par l’immobilier. Il est fréquent de répartir un patrimoine équilibré à parité entre actifs financier et non financiers.

Mais, en fonction de l’évolution de ces deux secteurs, les investisseurs se demandent régulièrement s’il est plus rentable et plus sûr de placer son patrimoine dans la pierre ou dans des actifs financiers.

L’immobilier est un investissement de long terme. D’une manière générale, la pierre est un placement qui permet de protéger son patrimoine ainsi que le revenu généré contre la hausse des prix, notamment grâce à l’indexation des loyers. D’autre part, la valorisation de l’immobilier était ces dernières années dans un pays comme la France largement supérieur à l’inflation.

Ainsi si les rendements des actifs financiers sécurisés restent faibles, l’immobilier continue de jouer son rôle de valeur refuge.

COMMENT PLACER SON ARGENT ? POURQUOI ÊTRE ACCOMPAGNÉ ?

Trouver la bonne réponse à « Comment placer son argent » est le résultat d’une réflexion émanent d’une série de questions importantes à se poser.

La réponse devra tenir compte de nombreux critères : la durée, la disponibilité, l’appétence au risque, l’espérance de rendement, etc.

Mais il faut aussi tenir compte de votre situation patrimoniale globale, de la fiscalité des produits, des frais, de vos objectifs successoraux…

Vous l’aurez compris avec cet article, se faire accompagner est une nécessité ! L’objectif étant de bien faire travailler son argent, trouver les meilleurs placements et éviter les erreurs.

L’accompagnement est là pour mettre en corrélation :

  • D’une part, vos critères patrimoniaux à définir précisément et à respecter le plus fidèlement.
  • D’autre part, la solution adaptée parmi l’ensemble de l’offre existante.
  • Et également de respecter les critères personnels que vous pouvez émettre, comme par exemple, investir dans une finance responsable et solidaire.

Pour aller plus loin ?

Bénéficier des conseils d’un CGP signifie faire appel à un expert de la gestion patrimoniale. Un conseiller en gestion de patrimoine saura vous aider et vous accompagner. Ceci afin de vous apporter la réponse adaptée à la fameuse question « comment placer son argent ».

SFP et ses conseillers en gestion de patrimoine sont à votre écoute pour vous permettre de réaliser les bons choix en vous préconisant des solutions adaptées à votre situation personnelle.